Au cours des deux derniers siècles, les révolutions industrielle et technologique, et les transformations économiques et sociales qui leur sont associées, ont entraîné des modifications majeures dans la nature des fléaux responsables de mortalité et de morbidité à travers le monde.
Si, au 19ème siècle, les principales causes de décès étaient les maladies infectieuses et la malnutrition, au 20ème siècle, grâce à l’amélioration de l’alimentation et à des mesures d’hygiène élémentaires, ces maladies ont graduellement été supplantées par des maladies chroniques, principalement les maladies cardiovasculaires et les cancers.
C’est ainsi que les maladies cardiovasculaires sont devenues la première cause de morbidité et de mortalité au niveau mondial.
Les maladies cardiovasculaires sont la 1ère cause de mortalité et de morbidité au niveau mondial. En France, elles sont devenues la 2ème cause de décès grâce à l’amélioration spectaculaire des modalités de prise en charge et de traitement et aux programmes de prévention, mais représente tout de même 147 000 morts chaque année. Cependant, elles restent en tête chez les femmes et les seniors.
Nous pouvons légitimement craindre que ces résultats se dégradent dans les prochaines années sous le simple effet des évolutions démographiques et de la persistance des facteurs de risque.
Les efforts de recherche doivent être poursuivis et amplifiés afin d’enrayer cette dynamique.