Mieux comprendre l’origine de l’inflammation et améliorer sa détection est un espoir pour trouver des meilleurs traitements chez les patients atteints de cardiomyopathies arythmogènes.
Ce projet est donc à double enjeu, puisqu’il a pour ambition de prévenir la mort subite, mais aussi de trouver un
moyen de lutter contre l’insuffisance cardiaque.
Les cardiomyopathies arythmogènes sont souvent de causes génétiques et peuvent entraîner des morts subites et de l’insuffisance cardiaque. Elles peuvent évoluer par poussée d’inflammation du muscle cardiaque, c’est ce qu’on appelle une myocardite. La mort subite survient principalement lors d’un effort intense, c’est pourquoi il peut être demandé de limiter les activités physiques, ce qui peut être contraignant pour la vie de tous les jours.
Pour connaître les impacts de la myocardite, nous étudions une nouvelle technique d’imagerie, la TEP-IRM, qui se constitue à la fois d’une IRM cardiaque et d’un TEP-scan permettant de mieux distinguer l’inflammation.
En complément, des analyses de sang permettront d’étudier les causes de l’inflammation. Améliorer l’imagerie cardiovasculaire, faire avancer la façon dont on détecte les cardiomyopathies est un enjeu de taille puisqu’il s’agit de faire progresser les moyens disponibles pour les chercheurs, favoriser la précision des analyses et donc mieux traiter les pathologies cardiovasculaires.